Anecdotes

Vline Buggy, grande auteure et amie
blog thubmnail


Ce devait être au cours du premier semestre de 1979, je ne m’en souviens plus très bien, que j’ai rencontré Julien Lepers pour la première fois.

Vline Buggy, grande auteure et amie depuis plus de 10 ans, m’avait téléphoné pour me proposer de venir écouter les chansons d’un jeune compositeur qui avait réussi par la « charmer » avec ses mélodies.

Il faut savoir qu’à cette époque, je ne chantais plus. J’avais été parmi les artistes qui, en 1972, avaient eu « l’audace » d’être de la première partie du spectacle de Robert Charlebois à l’Olympia en 1972 et qui avaient été victimes du rejet de tout le public venu voir le chanteur québécois !

Ce fut un « STOP » à ma carrière qui, à ce moment là, n’était déjà plus très florissante….il faut bien le reconnaître !

Or donc, parce que Vline Buggy était une amie sincère qui m’avait toujours laissé entendre que « si elle trouvait le compositeur qu’il me fallait, elle m’appellerait », venait de tenir sa parole. Je me suis donc rendu chez Vline, où un jeune homme posait ses doigts sur son piano droit.

Présentations faites, Vline demanda à Julien de nous rejouer les quelques mélodies qu’elle avait eu le privilège d’entendre quelques jours plus tôt. Et voilà que Julien se mit à jouer « très bien » du piano, et à chanter « moins bien » ….. mais des mélodies toutes plus belles les unes que les autres. Et cela n’en finissait pas !

Une chanson terminée en beauté, une autre suivait encore meilleure ! Et parmi elle, « LA » mélodie qui, dès les premières notes de piano, nous avait séduits par sa simplicité de la force de son refrain. Nul doute que Julien nous faisait entendre de véritables « pépites mélodiques ». Au bout d’une heure d’écoute de ses créations lyriques, Julien se montra ravi de pouvoir me les confier, si j’en voulais bien.

Il faut bien avouer que les oreilles de Vline et les miennes ne pouvaient laisser passer une occasion pareille de tenter d’étaler au grand jour les talents de compositeur et de mélodiste de Julien, ceux d’auteure de Vline et ma participation en tant qu’interprète.

Restait un seul problème à résoudre si effectivement je voulais reprendre mes activités de chanteur entamée en 1967 et interrompues en 1972 : fallait-il que j’arrête mon travail de journaliste dans un magazine traitant d’aviation moderne et passée, ou pouvais-me consacrer aux deux activités ? En vérité, je n’étais pas submergé de travail en tant que journaliste et je pouvais bien tenter cette nouvelle aventure avec Vline et Julien.

D’autant que je n’avais t-rien à perdre en décidant de former le trio avec eux. Si, en tant que chanteur, l’avenir ne s’éclairerait plus, je pouvais toujours poursuivre mes activités de journaliste et obtenir enfin la « carte » nécessaire pour être admis à 100% dans ce milieu !

J’optais donc pour le trio Vline Buggy – Julien Lepers – Herbert Léonard, un trio qui allait se transformer en quatuor avec l’insertion de Bernard Estardy aux manettes de son studio CBE où, pendant une bonne année, nous avons peaufiné la dizaine de chansons de Julie retenues pour composer le premier album, dont l’inénarrable « POUR LE PLAISIR » !

Salutation amicale
Herbert LÉONARD

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